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Généalogie des familles MAZERY du monde entier (MAZERI, MAZERIE).
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VOLEURS DE CHEVAUX
22 - TROISIEME INFORMATION des 3 et 5 août 1782
(29 pages du registre)
Second cahier d’information faite au bourg et paroisse de saint philbert DeGrand Lieu en la demeure de marie anne Bretineau femme de jullien Bretineau devant nous jean baptiste DeBourgoing Conseiller du roy juge magistrat criminel en la Senechaussée et siège présidial de nantes ayant avec nous maitre pierre louis perocheau praticien majeur de vingt cinq ans de lui le serment pris au cas requis, a requête du procureur du roy procedant de son office demandeur et accusateur aux fins de la remontrance et plainte de nous repondue le dix neuf du mois de novembre dernier d’une ordonnance portant acte d’ycelle et permission d’informer des faits y contenus et autres en resultants par tous genres de preuves même par monitoires et de notre ordonnance etant au pied du requisitoire du procureur du Roy porté en notre procès verbal de descente en cette maison en datte de ce jour contre andré Coudray et pierre mazery defendeurs et accusés de vols de chevaux, a laquelle information nous avons vaqué ainsi qu’il suit
Du trois aoust mil sept cent quatre vingt deux
1. marie anne Bretineau agèe de trente huit ans femme de jullien Bretineau marchand tonnelier et fermier demeurant au bourg et paroisse de Saint philbert temoin lui fait lever la main et sous serment pris de dire la verité elle la promis et juré, examinée et enquise elle a dit etre purgée de conseil et sollicitations netre parente alliée tenue obligée servante ny domestique des parties vu sa copie d’exploit et a elle rendue
Depose après avoir eu lecture de la remontrance du procureur du Roy que quelques jours après la toussaint dernière au matin le nommé Couet journalier fut pour lui appreter sa jument devant partir pour nantes, qu’il fut fort etonné de trouver la porte de l’ecurie ouverte, qu’il vint aussitot à la maison et dit a elle temoin qu’on lui avait sans doute volé sa jument dans la nuit parcequ’il avait trouvé la porte de l’ecurie ouverte, qu’elle se transporta auusitot a ladite ecurie et vit qu’on lui avait volé sa jument qui est sous poil rouge, d’age inconnu, marquée de blanc sur le dos avec le licol de cuir qu’elle avait a la tête que lesdits malfaiteurs s’etaient introduits dans la cour de sa demeure sans doute par dessus les murs et avaient ouvert la porte de la dite ecurie qui ouvre dans la ditte cour, sans aucune espece de fracture quoi quelle fut fermée a clef, que pour sortir de la cour les dits malfaiteurs avaient forcé la fermeture exterieure du portail de laditte cour laquelle fracture elle temoin fit racommoder sur le champ, que quelques jour après le mari d’elle temoin ayant appris qu’on avait arrêté sur la prairie de la magdelaine cinq chevaux suspects d’avoir été volés et que ces chevaux avaient été mis en fourière chez le nommé Robineau loueur de chevaux qui demeure sur le pont de la magdelaine, son dit mari se transporta chez le dit robineau qui lui ayant fait voir les cinq chevaux qu’il avait en fourière chez lui, il reconnut sa jument ajoute la temoin que les dits malfaiteurs volerent encore dans son ecurie deux selles dont le siège de l’une est d’ecarlate et l’autre de parure rouge qu’elle n’a point retrouvé ainsi que le licol de sa jument
C’est sa deposition delaquelle lecture lui faite elle l’a affirmée veritable, y persiste a signé et n’a la taxe. La minute est signée marie anne Bretineau temoin, DeBourgoing monsieur le juge criminel et perocheau pour le greffier criminel (signature de Blanchard)
Continuation d’information faite en la chambre criminelle du présidial de nantes devant nous juge susdit ayant avec nous a defaut de greffier criminel maitre pierre louis perocheau praticien majeur de vingt cinq ans de lui le serment pris au cas requis, a la susdite requête aux fins des susdites remontrances et ordonnance d’assignation donnée en consequence aux temoins cejour par Gandriau huissier contre les mêmes accusés a laquelle continuation d’information nous avons vaqué ainsi qu’il suit
Du cinq aoust mil sept cent quatre vingt deux au matin
2. Pierre Guillaume dit La Bouté agé de cinquante huit ans praticien demeurant rue juiverie paroisse de Sainte Croix temoin lui fait lever la main et sous serment pris de dire la verité il la promis et juré, examiné et enquis il a dit etre purgé de conseil et sollicitations n’etre parent allié tenu obligé serviteur ny domestique des parties vu sa copie d’exploit et a lui rendue
Depose après avoir eu lecture de la remontrance du procureur du Roy que le dix huit novembre dernier maitre nepveu huissier le conduisit sur la prairie de la magdelaine de cette ville dans le cours de l’après midy pour y arrêter deux particuliers que l’on soupçonnait d’avoir volé cinq chevaux qui etaient sur ladite prairie, lesquels chevaux etaient couverts de boue, en fort mauvais etat, ayant l’air d’avoir été courrir, qu’environ les cinq heures du soir après avoir attendu fort longtems sur ladite prairie ils y virent arriver deux particuliers a lui temoin inconnus qui dirigeaient leurs pas avec vitesse du coté du haut de la prairie lieu ou etaient lesdits cinq chevaux qui etaient tous, a l’exceptiuon d’un, dans un parc déclos, que le dit maitre nepveu et plusieurs autres particuliers qui etaient présents ayant soupçonné que c’était là les propriétaires ou les voleurs de ces chevaux puisque l’un desdits particuliers etait deja dans le parc ou etaient lesdits chevaux sans doute a dessein de les prendre, ledit maitre nepveu se mit en devoir d’arreter les dits deux particuliers et s’etant d’abord saisi de celui qui etait entré dans ledit parc, son camarade qui etait resté à l’entrée dudit parc aurait a l’instant pris la fuite mais il fut poursuivi et arrêté par le sieur Robineau loueur de chevaux et par le sieur Tusson après quoi les dit deux particuliers furent conduits en prison et les dits cinq chevaux furent mis en fourière chez ledit Robineau
C’est sa deposition delaquelle lecture lui faite il l’a affirmée veritable, y persiste a signé et n’a eu taxe. La minute est signée Guillaume temoin, DeBourgoing monsieur le juge criminel et perocheau pour le greffier criminel (signature de Blanchard)
3. Le sieur joseph Etienne Tusson agé de trente trois ans, praticien demeurant sur la paroisse de Saint Léonard temoin lui fait lever la main et sous serment pris de dire la verité il la promis et juré, examiné et enquis il a dit etre purgé de conseil et sollicitations n’etre parent allié tenu obligé serviteur ny domestique des parties vu sa copie d’exploit et a lui rendue
Depose après avoir eu lecture de la remontrance du procureur du Roy qu’au mois de novembre dernier jour qu’il ne peut datter sinon que c’etait un dimanche il fut requis par maitre nepveu huissier pour aller lui aider a arrêter deux voleurs de chevaux qu’on avait vu roder sur la prairie de la magdelaine, que s’y etant rendu avec plusieurs autres particuliers lui temoin vit deux hommes qui etaient ceux que l’on soupçonnait, se rendre a pas précipités du coté de l’enclos du nommé Lelievre boucher dans lequel il y avait quatre chevaux et un cinquième qui etait hors dudit enclos, que l’un desdits particuliers entra dans cedit enclos et lorsqu’il fut prit a s’emparer d’un desdits chevaux, ledit maitre nepveu et autres courrurent sur ce particulier et l’arreterent, qu’a legard de l’autre particumier son camarade qui etait resté a l’entrée dudit enclos et prit la fuite du coté des tas de bois de construction dans les quels il cherchait a se cacher mais lui temoin et le sieur Robineau loueur de chevaux courrurent après lui et l’arrêterent, et ensuite il fut conduit en prison avec celui avec qui il etait, après quoy les dits chevaux au nombre de cinq furent mis en fourière chez ledit Robineau
C’est sa deposition delaquelle lecture lui faite il l’a affirmée veritable, y persiste a signé et n’a eu taxe. La minute est signée Tusson temoin, DeBourgoing monsieur le juge criminel et perocheau pour le greffier criminel
Plus bas est ecrit
Soit communiqué au procureur du Roy a la chambre criminelle le cinq aoust mil sept cent quatre vingt deux
signé DeBourgoing monsieur le juge criminel (signature de DeBourgoing et Blanchard)
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